L’influenceur-roi ?

Vous l’avez ? Le p’tit jeu de mot dans le titre ? Factuellement, en ce moment l’influenceur est partout. Il est bien le roi de la com 2022. Mais qu’en est-il de son efficacité ? De son R.O.I ? Une stratégie d’influence est elle plus efficace qu’une bonne vieille stratégie digitale ?

Peut-on encore faire une stratégie de communication

sans influence marketing ?

Et toi, ton genre d’influenceur ? Plutôt macro, micro, nano ?

Disons le toute de suite, la tendance actuelle est plutôt au micro (moins de 50 000 followers) voire au nano influenceur (moins de 10 000 fans).

Plus proches de leurs communautés que les monstres de la discipline (aux centaines de milliers, voire millions d’abonnés) les influenceurs de proximité obtiennent des scores d’engagement vertigineux.

On considère qu’un nano-influenceur obtient 8 fois plus d’engagement qu’un macro-influenceur qui en général tourne autour de 1%.

Si on ajoute à ça qu’ils sont nettement moins gourmands en terme de rémunération que leurs collègues de prestige, on comprend bien la puissante attractivité qu’ils représentent pour les annonceurs.

Un outil efficace, moderne, tendance et… pas cher, faudrait être franchement maso pour s’en passer !

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Ca coute cher un influenceur ?

La rémunération se calcule par post. Elle est modulée en fonction de la taille de la communauté.

Si les tarifs semblent abordables et ils le sont, les coûts peuvent vite grimper car comme toujours c’est le mix couverture/répétition/régularité qui va compter.

Le ROI sera donc directement lié à la bonne exploitation de cette triplette magique !

Influenceurs ? Les dessous du succès.

Encore un coup du Covid et des confinements ! Un très large public en mal d’activité s’est longuement penché sur son smartphone et a découvert des tendances, produits ou services promus par des créateurs de contenus.

Entre 2013 et 2019, soit en 5 ans, le marketing d’influence avait déjà progressé de 233%* (source Bynder) et la tendance s’est encore accélérée avec la pandémie.

C’est dire l’ampleur du phénomène !

Et si l’on pense instantanément aux secteurs mode, beauté, gastronomie, tourisme ou encore déco, qui ont bien évidemment surfé sur le phénomène, la vague s’est vite transformée en tsunami pour toucher toutes les activités. Mécanique, informatique, second oeuvre, agriculture, botanique, sport, développement personnel, magie, soins animaliers… il y a des blogueurs à tous les étages et dans toutes les niches !

Influenceurs : la revanche de l’infiniment petit !

Le secret de leur réussite ? Une plus-value d’authenticité. Très proches de leur communauté, leur côté « boy/girl-next-door » favorise une identification des cibles.

Crédités d’une forme de sincérité, leur avis a valeur de preuve. Leur validation est presque une attestation de qualité.

Le consommateur s’est trouvé un goûteur, un testeur 2.0 qu’il peut suivre de façon quasi aveugle.

Des influenceurs devenus pro de l’influence

Peu à peu, l’activité s’est professionnalisée.

Elle est même désormais encadrée par la charte de l’ARPP qui garantit aux deux parties, annonceurs et blogueurs un fonctionnement juste et transparent.

Créer une campagne d’influence marketing – simplissime ou pas !

Sur le papier, c’est un jeu d’enfant !

Quelques mots-clés sur les réseaux et en naviguant un peu, on a vite fait de se faire une première sélection sur mesure.

Dans la vraie vie, c’est un peu plus compliqué. Il y a quelques précautions à prendre.

  • Vérifier si la communauté est active (et qu’il ne s’agit pas de faux comptes, ou de comptes achetés!)
  • Checker le niveau de langage et de modération de la communauté
  • Valider la régularité des posts
  • S’assurer de la qualité des contenus (éclairage, cadrage, vocabulaire employé…)
  • Regarder si les contenus sponsorisés sont bien indiqués comme tel (charte ARPP évoquée plus haut-preuve de sincérité de la démarche)

Une fois tous ces critères affinés, reste à tomber d’accord sur la rémunération. Car l’époque où les influenceurs acceptaient une rémunération en nature est presque révolue.

Pour beaucoup, il s’agit d’une activité complémentaire voire d’une source de revenus essentielle.

Donc, il faut tomber d’accord sur le rythme de publication, le contenu, la durée, le nombre de campagnes envisagé… Certains demandent une exclusivité.

C’est à étudier, car la force de l’influence de proximité réside dans la couverture que l’on déploie en ayant recours à de multiples créateurs de contenus…

Comment intégrer l’influence marketing à sa stratégie ?

Mais évidemment là où le marketing d’influence prend tout son sens c’est quand il est inscrit dans une stratégie omnicanale !

Notoriété, génération de leads, conversion, fidélisation… Quel que soit l’objectif poursuivi, vous démultiplierez l’impact de vos campagnes de marketing d’influence en les adossant à une stratégie globale.

Définissez une stratégie intégrant toutes les étapes de l’inbound-marketing (Création de newsletters, e-mailings, sms… )renforcée par des vagues de social ads en amont mais aussi en aval de prises de parole des blogueurs.

Ce sont des maillages assez complexes et finalement chronophages à mettre en place, mais d’une puissance incomparable.Et si vous avez envie d’échanger sur les stratégies en général et le digital en particulier, on est à 1 clic de vous !

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