Du buyer persona au social persona

Au siècle dernier, quand on parlait ciblage, on taillait grossièrement un profil type à partir de quelques critères démographiques, géographiques et autres socio-professionnels. Forts de ces quelques éléments plus ou moins précis, on attaquait une stratégie de marketing direct avec une efficacité toute relative. Puis est apparu le buyer persona, très vite suivi du social persona. On vous explique tout ça !

Les social personae vous donnent accès à leurs opinions, leur intimité, leur psychologie

Du ciblage à la hâche au targeting dans la dentelle

Avec l’avènement du marketing digital, sont apparues les Buyers personae. Cette fois le profil est beaucoup plus net. Tellement, qu’il n’est pas rare que l’on attribue un prénom, une photo à chaque typologie retenue. Il faut dire que l’on en sait beaucoup plus : envie, peurs, freins, habitudes d’achat, type de loisirs, profession occupée, tranche d’âge des enfants, type de sites visités, combien de fois, à quelle heure. Bref, on sait presque tout sur Martine et Jean-Michel ! C’est la fête du retargeting, car avec toutes ces datas, on peut cibler avec la précision de Guillaume Tell.

Bienvenue au Social Persona

Et on pensait être au bout du process, mais voici l’apparition…. Tadam… des Social personae. Identifiées par l’institut #HarrisInteractive, elles complètent les données du Buyer Persona grâce aux interactions sur les médias sociaux. 5 profils ont été dégagés et permettent de modéliser un panorama à date des plateformes émergentes ou déclinantes, de l’évolution des pratiques et comportement sur les réseaux.

  • Cold feet : don’t event think about it ! Ils n’aiment pas, n’interagissent pas et ne veulent pas qu’on les embête avec ces machins là. Des réseaux… comment déjà ? Sociaux ! Ah oui ; on s’en fout !
  • Social Ghosts : ils sont là.. mais pas trop ! Ils survolent de loin les réseaux sociaux et conservent une distance avec les marques. Bref, la rencontre phygitale, c’est pas pour demain avec eux !
  • Brand opportunists : à la recherche du bon plan, surveillent les avis des internautes et sont capables de s’engager fortement si les valeurs de la marque sont les leurs.
  • Communic’actives Accros aux grandes plateformes, sur-investissent les marques de luxe, mode, déco, beauté, loisirs, fans de bons plans. Ah oui, ce sont majoritairement des femmes donc.
  • YAF (Young Addict Fan) : suivent, échangent, postent, sont eux-mêmes influenceurs, sont des experts en marques y compris les plus discrètes mais les plus pointues. Anciennement appelés les « Trend setters » par nos amis du marketing (il faut être né sous Giscard ou avant pour comprendre !)

Grâce aux traces laissées sur les réseaux sociaux, on sait tout non seulement du comportement d’achat mais surtout de la psychologie des socionautes, de leurs opinions politiques, des sujets qui les touchent et de quelle manière…

Et c’est là où ça devient passionnant car le Data Analyst se transforme peu à peu en sociologue, en spécialiste du buyer persona ou du social persona. En fait, derrière la data, il y a bien plus que des données informatiques, il y de la vie, de la chair et du sang.

La data, c’est la vie quoi ! Et pour allez plus loin sur les datas et le marketing digital, contactez-nous tout de suite !

Crédit photos : Photo de Eliott Reyna sur UnsplashPhoto de Anton Savinov sur UnsplashPhoto de Icons8 Team sur Unsplash